One would say that they endured the issue of bullying, as a child at the hands of a school yard bully, or possibly even a teacher or administrator, but what does one do when they are in a public place such as a coffee shop, or in the mall and they face bullying, over and over? What protection is in place to deal with cases like this? Who is supposed to handle these complaints?
BullyingCanada is a national anti-bullying organization, formed on December 17th, 2006 in order to help provide education, support and resources to youth, parents, and educators from across Canada on the complex issue of bullying.
Recently BullyingCanada was contacted by a woman in Victoria, BC who felt she was being harassed and bullied at a local coffee shop. We’ll refer to this lady as Susan, to protect her identity. Susan is a senior citizen at the age of 62, who says she suffers from migraines.
“Two men came in and sat in chairs (3-4 feet) behind me. (I was at the counter). One commenced to tap his cup against the wooden arm of the chair. I thought it was perhaps a child. When I turned around to see, the tapping would stop. This happened five or six times. I suffer from migraines and the sharp retort was beginning to take its toll,” explained Susan
“To the store manager, the ‘tapper’ admitted he was tapping his cup and that he wasn’t going to stop doing so; his friend made loud, hurtful remarks to the Store Manager about my facial appearance.
The two men increased the level of their alleged harassment. One told me that I had a ‘nasty’ face…the ‘scariest looking face I’ve ever seen.’ They told me I could ‘move to the other side of the room.’ (This was not possible, the cafe was full). The tapper’s friend said that ‘you need to control yourself. If you can’t control yourself, you shouldn’t be out in public.’ (In context, this was a direct reference to my inherited tremor which increases with adrenalin. I was feeling very insecure under their aggressive verbal tirade so the tremor had got worse than normal. The tremor is a disability. The tapping increased even though they knew it was causing me physical distress. They were literally laughing at the distress they were causing me.”
“Notwithstanding these admissions, the Store Manager told me he would do nothing. I asked him to phone his District Manager for advice, as she had told me that, in such an instance, indeed, the Managers could ask disruptive patrons to leave. She had priory defended a ‘disruptive patron’ to me as someone who was disturbing another patron.
The Store Manager went off to the back room presumably to make the phone call. That was the last I saw of him,” shared Susan with the BullyingCanada team.
This raises a few concerns; ask a few questions such as: What businesses have anti-harassment / anti-bullying policies in place not only for their staff but customers as well? A simple Google search of “Anti-Harassment Policy” 5,030,000 results came back; most of these results are only workplace related.
That returns to the question of, what public spaces have anti-bullying / harassment policies in place to help protect them.
“I phoned the coffee shop’s head office. The person that I spoke with filled out a report. They said ‘it was inappropriate’ that I had to leave. He escalated it to a ‘specialist’, who told me the Regional Manager would call me. Yet no one has.
I also phoned the Store Manager at the cafe to ask him why he hadn’t come back, why wouldn’t he do anything and what did his Regional Manager say? He said he couldn’t do anything; that his Regional Manager had said for him to file an incident report and that she would talk to him in the coming days. When I asked what the coffee shops harassment policy was and what was going to be done to protect me in the store, he then told me he would call me back. He never has.
A person I know who works for this coffee shop later told me that the only harassment policy she knows of concerns staff conduct. She further told me that they are specifically told not to do anything in such situations because a Store manager was murdered when he came between an upset husband who was attacking his wife while she was working at a coffee shop that he managed.
“The men’s remarks were so hurtful and malicious in both word and execution, that I became upset. The store manager did not come back. After about 10 minutes, devastated and feeling very, very threatened and embarrassed from the public ridiculing, I left the cafe in tears,” concluded Susan.
BullyingCanada attempted to make contact with the Store Manger, Regional Manager, and Head Office of this coffee establishment, without success. Our calls were not returned.
Rob Frenette and Katie Neu are the Executive Directors of BullyingCanada.
Intimidation dans les lieux publics : un problème complexe?
Certains disent avoir été victimes d’intimidation, enfants, alors qu’ils étaient à la merci d’une petite brute dans la cour d’école, ou peut-être même d’un professeur ou d’un directeur. Mais que peut-on faire lorsque l’intimidation est, jour après jour, en plein lieu public, par exemple dans un café ou un centre commercial? Quels moyens a-t-on pour se protéger dans de tels cas? Qui est censé se charger de telles plaintes?
BullyingCanada est un organisme national de lutte contre l’intimidation, créé le 17 décembre 2006 afin de sensibiliser et de soutenir les jeunes, les parents et les éducateurs de partout au Canada relativement au problème complexe que représente l’intimidation, et d’offrir des ressources pour prévenir et contrer celui-ci.
Une femme de Victoria, en Colombie-Britannique, qui se sentait harcelée et intimidée dans un café de sa région a récemment communiqué avec Bullying Canada. Pour protéger son identité, nous l’appellerons Susan. Âgée de 62 ans, Susan confie souffrir de migraines.
« Deux hommes sont entrés et se sont assis derrière moi, à trois ou quatre pieds. (J’étais au comptoir.) L’un d’eux a commencé à cogner sa tasse contre le bras en bois de la chaise. J’ai cru qu’il s’agissait d’un enfant. Le bruit a cessé lorsque je me suis retournée pour regarder. Cela s’est reproduit cinq ou six fois. Comme je souffre de migraines, les résonances aiguës n’ont pas tardé à faire sentir leurs effets », a expliqué Susan.
Celui qui était à l’origine du bruit a admis au gérant du café qu’il faisait tinter sa tasse et qu’il avait l’intention de continuer, tandis que son ami a dit au gérant, à voix haute, des remarques désobligeantes à propos de mon visage.
Les deux hommes ont poussé plus loin ce qui m’apparaissait comme du harcèlement. L’un d’eux m’a lancé que j’avais une « sale gueule ». « la face la plus épouvantable jamais vue ». Ils m’ont aussi dit que je n’avais qu’à aller m’asseoir « à l’autre bout de la pièce ». C’était impossible, le café étant bondé. L’ami du plus bruyant m’a dit : « Vous devez vous contrôler. Ne sortez pas si vous n’êtes pas capable de le faire ». Ici, il faisait directement référence à mon tremblement, trouble héréditaire, qui augmente avec l’adrénaline. Leur agression verbale m’avait rendue si anxieuse que je tremblais beaucoup plus qu’à l’accoutumée. Le bruit a alors repris de plus belle, même s’ils savaient que ça m’affectait physiquement. Ils riaient littéralement du désarroi qu’ils me causaient.
En dépit des aveux de l’homme, le gérant m’a dit qu’il ne ferait rien. Je lui ai demandé d’appeler la gestionnaire régionale pour lui demander conseil, car celle-ci m’avait déjà dit que, dans de tels cas, les gérants pouvaient demander aux clients turbulents de quitter les lieux. Après tout, elle avait déjà justifié le départ d’un client turbulent qui en dérangeait un autre devant moi.
Le gérant du café s’est retiré dans l’arrière-pièce pour aller téléphoner, supposément, et c’est la dernière fois que je l’ai vu », a fait savoir Susan à l’équipe de BullyingCanada.
Ce témoignage soulève un certain nombre de préoccupations et de questions : quelles sont les entreprises dotées de politiques de lutte contre le harcèlement et l’intimidation, non seulement envers leurs employés, mais aussi leurs clients? Une simple recherche sur Google de l’expression « politique contre le harcèlement » donne 18 300 résultats et la plupart d’entre eux font uniquement référence à l’environnement de travail.
Une autre question mérite donc d’être posée : quels lieux appliquent des politiques contre le harcèlement et l’intimidation pour aider à protéger le public?
« J’ai téléphoné au siège social du café et la personne à qui j’ai parlé a rempli un rapport. On m’a dit qu’il était ” inacceptable ” que j’aie été dans l’obligation de partir. On a même transféré mon appel à un “spécialiste” qui m’a dit que je recevrais un appel de la gestionnaire régionale. J’attends toujours cet appel.
J’ai aussi communiqué avec le gérant du café pour lui demander pourquoi il n’était pas revenu et n’avait rien fait, et pour savoir ce que la gestionnaire régionale lui avait dit. Il m’a répondu qu’il ne pouvait « rien faire », que la gestionnaire régionale lui avait dit de remplir un rapport d’incident et qu’elle en discuterait avec lui dans les jours à venir. Lorsque je lui ai demandé quelle était la politique de l’endroit en matière de harcèlement, il m’a dit qu’il me rappellerait. Il ne l’a finalement jamais fait.
Une employée de ce café m’a plus tard dit que la seule politique qu’elle connaissait en matière de harcèlement traitait du comportement des membres du personnel. Elle a ajouté qu’on leur demande précisément de ne pas intervenir dans de telles situations parce qu’un gérant a été tué en s’interposant entre un mari en colère et sa femme, laquelle travaillait au café.
Ces hommes, autant par le choix de leurs mots que par leur ton à mon égard, ont été si blessants et malveillants que j’en ai été totalement bouleversée. Le gérant de café n’est jamais revenu. Après dix minutes, je suis partie du café en pleurs, me sentant anéantie, extrêmement menacée et embarrassée d’avoir été ridiculisée ainsi en public », a dit Susan en terminant.
BullyingCanada a tenté de communiquer avec le gérant du café, la gestionnaire régionale et un représentant du siège social de la chaîne de café en question, mais sans succès. Aucun de nos appels n’a été retourné.
Rob Frenette et Katie Neu sont les Directeurs exécutifs de BullyingCanada.