As President of the CEP Local 29 located in Edmundston, I simply had to send in my two cents and represent the views of myself and my members.
I am quite perplexed to see Mr. Jeannot Volpé coming out of the woodwork and crying out injustice because his pension got cut by one third. Now Mr. Volpé, you know a little bit how it feels to be taken advantage of by government laws. In your case, we don’t have much sympathy because you do have a good pension as a past member of government. Let me explain our case and maybe, maybe you will have sympathy for us and join us in our fight to regain our hard-earned money.
We worked at the former Fraser paper mill now known as Twin Rivers. The mill never stopped functioning, the owners remained the same, they changed the name of the company and voilà – we lost 35.4% for those who are 55 years old or more and 54% for those who are below 55 years old. This is the main difference between you and us Mr. Volpé; in our case, we invested our hard-earned money in our pension fund. Each pay check, we contributed more than our share, for over a period of 30 years and more. This does not apply to you because your pension was funded by tax payer`s money. You would think that governments, whether provincial or federal, would stand up for workers and for our deferred wages. They certainly didn’t for us and I doubt they will for you.
While you were parliament member you should have insured the pension funds whether they be from public or private sector. For many years you were a conservative party member and an MLA. You defended their values, policies and you`re getting screwed out of one third of your pension fund by your own party. Same thing happened to us with the company. Man that hurts doesn`t it.
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Sympathie pour M. Volpé?
À titre de président de la section locale 29 du SCEP à Edmundston, je me devais de transmettre mon opinion en mon nom personnel et en celui de mes membres.
Je demeure perplexe devant la sortie de M. Jeannot Volpé criant à l’injustice parce que sa pension a été réduite du tiers. M. Volpé, vous venez maintenant de goûter à la médecine des lois gouvernementales qui abusent des citoyens. Dans votre cas, notre compassion est plutôt mitigée parce que vous bénéficiez d’un bon régime de retraite à titre d’ancien fonctionnaire. Permettez-moi de vous expliquer notre situation qui pourra peut-être susciter votre sympathie au point de vous joindre à notre lutte pour récupérer l’argent que nous avons gagné à la sueur de notre front.
Nous étions employés à l’ancienne usine de papier de Papiers Fraser connue maintenant sous le nom de Twin Rivers. Cette usine n’a jamais cessé de fonctionner, les propriétaires sont les mêmes, ils ont changé le nom de l’entreprise…et voilà! Les personnes âgées de 55 ans et plus ont perdu 35,4 % de leur retraite et ce pourcentage atteint 54 % pour celles de moins de 55 ans. Voilà la principale différence entre votre situation et la nôtre, M. Volpé. Dans notre cas, c’est notre argent, durement gagné, que nous avons investi dans nos fonds de retraite. À chaque paie, nous avons versé plus que notre part pendant plus de 30 ans et au-delà. Cette situation ne s’applique pas à vous parce que votre régime de retraite a été capitalisé par les contribuables. On avait cru que les gouvernements, provinciaux ou fédéral, défendraient les travailleurs ainsi que nos salaires différés. Ils ne sont pas intervenus pour nous et je doute qu’ils le fassent dans votre cas.
Lorsque vous étiez député, vous auriez dû assurer les régimes de retraite, qu’ils soient publics ou privés. Pendant plusieurs années vous avez été membre du Parti conservateur et député. Vous avez défendu des valeurs et des politiques qui reviennent vous hanter aujourd’hui en amputant vos prestations de retraite du tiers, un cadeau de votre propre parti. Nous avons vécu la même situation avec notre employeur. Ça fait mal, n’est-ce pas?
Richard Fournier
Président, section locale 29 du SCEP