Pour une deuxième année consécutive, les prévisions du ministre des Finances Ernie Steeves étaient totalement inexactes. Au lieu de déficits prévus, les coffres du gouvernement démontrent des excédents pour un total de près d’un milliard de dollars durant les deux dernières années.
Dans un article de la CBC publié le 16 février, on peut y lire :
La province avait un excédent de 408 millions de dollars dans l’année financière 2020-21 et a indiqué cette semaine qu’il prévoit un excédent de 478,8 millions de dollars pour cette année…..L’excédent de l’année dernière représente une amélioration de 316 millions de dollars du budget initial alors que l’excédent prévu pour cette année serait de 733 millions de dollars.
Dans les médias, le gouvernement a déclaré que cet excédent pourrait être le facteur d’une réduction des impôts pour les propriétaires fonciers, mais dans l’article de la CBC, M. Steeves a clairement indiqué que l’aide pour les Néo-Brunswickois ordinaires n’est pas sur le point d’arriver :
Mardi, M. Steeves dit qu’il est maintenant trop tard dans l’année financière pour se servir du nouvel excédent grandissant pour aider les Néo-Brunswickois.
Il a déclaré que le gouvernement « n’est franchement pas assez habile » pour proposer des programmes de dépenses uniques six semaines seulement avant la fin de l’année fiscale.
Le problème avec la déclaration du ministre est que les changements que plusieurs groupes veulent voir, y compris le Syndicat du N.-B., ne sont pas des solutions rapides ou des dépenses uniques.
Nous voulons des changements afin de faire notre province un meilleur endroit à vivre pour tous, non seulement pour ceux dans les tranches de revenus les plus élevés.
Malgré des preuves croissantes, les changements mis en place afin d’aider les locataires de perdre leur appartement à des propriétaires prédateurs ne fonctionnent pas; cependant, la province n’envisage pas de mesures de contrôle de loyers. Elle mettra probablement plus d’argent dans les poches des propriétaires qui exploitent les Néo-Brunswickois ou qui augmentent simplement leur loyer au point de le rendre inabordable et de forcer les locataires à partir.
Malgré sa volonté d’atténuer la propagation du COVID-19, la province a refusé de légiférer sur les jours de congé de maladie payés pour les travailleurs de la province. Plusieurs personnes ont été forcées de choisir de rester à la maison avec des symptômes possibles ou se rendre au travail pour faire vivre leur famille.
Nous avons des milliers de postes vacants dans le secteur de la santé, mais aucun plan de recrutement malgré les travailleurs rapportant un niveau élevé d’épuisement professionnel après avoir été aux premières lignes de la pandémie pour une période de deux ans.
Ce gouvernement à l’opportunité de faire un changement réel et aider les gens du Nouveau-Brunswick sans contracter de dette massive. Aucune personne ne demande au gouvernement de dépenser tout l’excédent, nous demandons seulement pour des politiques et des changements qui ne considèrent pas seulement ceux au sommet de la tranche des plus riches.