Comment l’industrie culturelle use et abuse de l’art ? Conférence d’Alain Deneault
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Le capitalisme maintient sous pression les artistes de façon à en faire des vecteurs de rentabilité directs (l’industrie culturelle et le show-business) ou indirects (l’industrie touristique, l’hôtellerie et la restauration, voire le capital symbolique). On les incite alors à assimiler l’esprit d’entreprise ou, du moins, à se soumettre à des conseils d’administration composés de notables censés connaître, eux, la gestion. Or, cette idéologie à l’œuvre, par la façon qu’elle a de se mettre en scène, doit davantage aux artistes que l’inverse.
Alain Deneault est professeur de philosophie au campus de Shippagan (Péninsule acadienne) de l’Université de Moncton et membre, à Paris, du Collège international de philosophie. Ses essais portent sur l’idéologie managériale, la souveraineté des pouvoirs privés et l’histoire de la notion polysémique d’économie. Chez Lux Éditeur, il est l’auteur de Bande de colons, Gouvernance et La Médiocratie ainsi que d’une série de titres sur les économies (L’économie de la nature, L’économie de la foi, L’Économie esthétique et L’économie psychique), et a fait paraître plusieurs essais sur les multinationales (De Quoi Total est-elle la somme ?) et les paradis fiscaux (Une escroquerie légalisée) parus chez Écosociété et Rue de l’échiquier.
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