The New Brunswick Throne Speech was silent on the current pay equity programs for workers in child care, home support, transition houses and group homes.
“Workers in these sectors should not pay for the economic crisis”, says Marilyn MacCormack, Chair of the NB Coalition for Pay Equity. “They are underpaid and have already been waiting for a long time for the results of the pay equity programs initiated by the government over the past few years. They need to improve their own economic condition.”
Moreover, many employers in the sectors targeted by the pay equity programs are dealing with very high staff turnover, due to clearly insufficient wages. This results in high administrative and training costs and affects the quality of the services offered, according to MacCormack.
“Government inaction in pay equity would affect everyone: the workers, their employers but also our society’s most vulnerable people – children, elderly, adults with significant needs, and victims of violence,” says the Coalition’s Chair.
The four groups offer services mandated by the government but are not covered under the Pay Equity Act, 2009. Managed by non-profit organizations or small entrepreneurs, child care centers, home support agencies, group homes and transition houses rely upon government contributions for their daily operations.
Les femmes ne doivent pas payer pour la crise économique
Le discours du trône ne fait aucune mention des programmes d’équité salariale entamés avec le personnel des garderies, du soutien à domicile, des résidences communautaires et des maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale.
« Les travailleuses de ces secteurs ne doivent pas faire les frais de la crise économique », affirme Marilyn MacCormack, présidente de la Coalition pour l’équité salariale du Nouveau-Brunswick. « Elles sont sous-payées et attendent déjà depuis longtemps les résultats des programmes d’équité salariale initiés par le gouvernement au cours des dernières années. Elles ont besoin d’améliorer leur propre condition économique. »
Plusieurs employeurs des secteurs visés par les programmes d’équité salariale sont aux prises avec un roulement de personnel élevé dû aux salaires clairement insuffisants, ce qui occasionne des coûts de formation et d’administration importants et affecte la qualité des services offerts, selon Marilyn MacCormack.
« L’inaction du gouvernement en matière d’équité salariale affecterait tout le monde : les travailleuses, leurs employeurs mais aussi les personnes les plus vulnérables de la société qui dépendent des services offerts – les enfants, les personnes âgées, les adultes ayant des besoins importants et les victimes de violence » dit la présidente de la Coalition.
Rappelons que les quatre groupes mentionnés offrent des services mandatés par le gouvernement mais ne sont pas couverts par la Loi de 2009 sur l’équité salariale. Gérés par des organismes sans but lucratif ou de petits entrepreneurs privés, les garderies, agences de soutien à domicile, résidences communautaires et maisons d’hébergement pour victimes de violence dépendent largement de contributions gouvernementales pour leur fonctionnement quotidien.